Les Plus Lus

  • Ô triste départir

    Ô triste départir, De moi tant regretté ! Deuil ne sera ôté, Qui mon coeur fait partir : J’entends jusques au revoir, Si de moi tant désiré, Car quelque part que serai, Toujours ferai mon devoir. Ajouter aux favoris 0 Plus

    Lire la suite

  • Celle qui fut de beauté si louable

    Celle qui fut de beauté si louable Que pour sa garde elle avait une armée, A autre plus qu’à vous ne fut semblable Ni de Pâris, son ami, mieux aimée, Que de chacun vous êtes estimée ; Mais il y a différence d’un point Car à bon droit elle a été blâmée De trop aimer […] Plus

    Lire la suite

  • Étant seulet auprès d’une fenêtre

    Étant seulet auprès d’une fenêtre, Par un matin comme le jour poignait, Je regardais Aurore à main senestre Qui à Phébus le chemin enseignait. Et, d’autre part, ma mie qui peignait Son chef doré ; et vis ses luisants yeux, Dont me jeta un trait si gracieux Qu’à haute voix je fus contraint de dire […] Plus

    Lire la suite

  • Malgré moi vis, et en vivant je meurs

    Malgré moi vis, et en vivant je meurs ; De jour en jour s’augmentent mes douleurs, Tant qu’en mourant trop longue m’est la vie. Le mourir crains et le mourir m’est vie : Ainsi repose en peines et douleurs ! Fortune m’est trop douce en ses rigueurs, Et rigoureuse en ses feintes douceurs, En se […] Plus

    Lire la suite

  • Triste penser, en prison trop obscure

    Triste penser, en prison trop obscure, L’honneur, le soin, le devoir et la cure Que je soutiens des malheureux soudards, Devant mes yeux desquels j’ai la figure, Qui par raison et aussi par nature Devaient mourir entre piques et dards, Plutôt que voir fuir leurs étendards, Quand de te voir j’ai perdu l’espérance. Me font […] Plus

    Lire la suite