Les Plus Lus

  • Un Corbeau devant moi croasse

    Ode Un Corbeau devant moi croasse, Une ombre offusque mes regards, Deux belettes et deux renards Traversent l’endroit où je passe : Les pieds faillent à mon cheval, Mon laquais tombe du haut mal, J’entends craqueter le tonnerre, Un esprit se présente à moi, J’ois Charon qui m’appelle à soi, Je vois le centre de […] Plus

    Lire la suite

  • Élégie à une Dame

    Si votre doux accueil n’eût consolé ma peine, Mon âme languissait, je n’avais plus de veine, Ma fureur était morte, et mes esprits couverts D’une tristesse sombre avaient quitté les vers. Ce métier est pénible, et notre sainte étude Ne connaît que mépris, ne sent qu’ingratitude : Qui de notre exercice aime le doux souci, […] Plus

    Lire la suite

  • A Cloris

    Stances S’il est vrai, Cloris, que tu m’aimes, Mais j’entends que tu m’aimes bien, Je ne crois point que les Rois mêmes Aient un heur comme le mien : Que la mort serait importune De venir changer ma fortune À la félicité des Dieux ! Tout ce qu’on dit de l’ambroisie Ne touche point ma […] Plus

    Lire la suite

  • Je n’ai repos ni nuit ni jour

    Ode Je n’ai repos ni nuit ni jour, Je brûle, et je me meurs d’amour, Tout me nuit, personne ne m’aide, Le mal m’ôte le jugement, Et plus je cherche de remède, Moins je trouve d’allégement. Je suis désespéré, j’enrage, Qui me veut consoler m’outrage, Si je pense à ma guérison, Je tremble de cette […] Plus

    Lire la suite

  • Contre l’hiver

    Ode Plein de colère et de raison Contre toi barbare saison Je prépare une rude guerre, Malgré les lois de l’Univers, Qui de la glace des hivers Chassent les flammes du tonnerre Aujourd’hui l’ire de mes vers Des foudres contre toi desserre. Je veux que la postérité Au rapport de la vérité Juge ton crime […] Plus

    Lire la suite

  • Quand tu me vois baiser tes bras

    Stances Quand tu me vois baiser tes bras, Que tu poses nus sur tes draps, Bien plus blancs que le linge même, Quand tu sens ma brûlante main Se pourmener dessus ton sein, Tu sens bien, Cloris, que je t’aime. Comme un dévot devers les cieux, Mes yeux tournés devers tes yeux, A genoux auprès […] Plus

    Lire la suite

  • Sacrés murs du Soleil où j’adorai Philis

    Sacrés murs du Soleil où j’adorai Philis, Doux séjour où mon âme était jadis charmée, Qui n’est plus aujourd’hui sous nos toits démolis, Que le sanglant butin d’une orgueilleuse armée, Ornements de l’autel qui n’êtes que fumée, Grand temple ruiné, mystères abolis, Effroyables objets d’une ville allumée, Palais, homme, chevaux, ensemble ensevelis, Fossés larges et […] Plus

    Lire la suite

  • Je songeais que Philis des enfers revenue

    Sonnet Je songeais que Philis des enfers revenue, Belle comme elle était à la clarté du jour, Voulait que son fantôme encore fît l’amour Et que comme Ixion j’embrassasse une nue. Son ombre dans mon lit se glissa toute nue Et me dit : ‘ Cher Tircis, me voici de retour, Je n’ai fait qu’embellir […] Plus

    Lire la suite

  • La frayeur de la mort ébranle le plus ferme

    Stances La frayeur de la mort ébranle le plus ferme : Il est bien malaisé, Que dans le désespoir, et proche de son terme L’esprit soit apaisé. L’âme la plus robuste, et la mieux préparée Aux accidents du sort, Voyant auprès de soi sa fin toute assurée, Elle s’étonne fort. Le criminel pressé de la […] Plus

    Lire la suite

  • Quelque si doux espoir où ma raison s’appuie

    Sonnet Quelque si doux espoir où ma raison s’appuie, Un mal si découvert ne se saurait cacher ; J’emporte malheureux, quelque part où je fuie, Un trait qu’aucun secours ne me peut arracher. Je viens dans un désert mes larmes épancher, Où la terre languit, où le Soleil s’ennuie, Et d’un torrent de pleurs qu’on […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.