F.I.A.T.

Blaise Cendrars
par Blaise Cendrars
0 vues
0.0

J’ai l’ouïe déchirée
J’envie ton repos
Grand paquebot des usines
A l’ancre
Dans la banlieue des villes
Je voudrais m’être vidé
Comme toi
Après ton accouchement
Les pneumatiques vessent dans mon dos
J’ai des pommettes électriques au bout des nerfs
Ta chambre blanche moderne nickelée
Le berceau
Les rares bruits de l’hôpital
Sainte-Clothilde
Je suis toujours en fièvre
Paris-Adresses
Être à ta place

Tournant brusque!
C’est la première ibis que j’envie une femme
Que je voudrais être femme
Être femme
Dans l’univers
Dans la vie
Être
Et s’ouvrir à l’avenir enfantin
Moi qui suis ébloui
Phares

Blériot
Mise en marche automatique
Vois
Mon stylo caracole
Caltez!
Avril 1914.

Blaise Cendrars

Blaise Cendrars

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Blaise Cendrars

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Soyez l'inspiration comme Rimbaud, la passion comme Sartre, et commentez avec l'âme d'un poète.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Blaise Cendrars

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.