Le poète ne se plaint pas de la mort prochaine…
à cause du souvenir de sa première chanson d’amour
J’ai chanté comme Chérubin
Pour les beaux yeux de ma marraine !
Plus heureux qu’un page de reine
En mon émoi de coquebin,
N’espérant, ingénu bambin,
Que d’être frôlé de sa traîne,
J’ai chanté comme Chérubin
Pour les beaux yeux de ma marraine.
Plus noir que diacre ou rabbin,
Qu’importe qu’en le pâle frêne
Près de ma couche souterraine
Croasse bientôt le corbin…
J’ai chanté comme Chérubin !
La grive des vignes