Le poète se souvient d’une fleur…
cueillie au printemps
Une rose d’un mois d’avril
Sous une étoile qui regarde
Éveilla, malice ou mégarde,
Mon désir pas encor viril.
C’est ta bouche au rose grésil
Qui fut pour ton page, Hildegarde,
Une rose d’un mois d’avril
Sous une étoile qui regarde.
J’ai connu les deuils, le péril,
Depuis, et l’angoisse hagarde !
Mais qu’importe, puisque je garde
Fraîche en mon vieux coeur puéril
Une rose d’un mois d’avril !
La grive des vignes