Au revoir
Puisqu’il n’y aura pas de lendemain commun
le ciel qui nous berce ne semblant pas le même
puisque le temps qui coule érode nos chemins
avec peu d’égards pour les graines que l’on sème.
Puisque j’aurais aimé replonger dans tes yeux
te parler de mon coeur, écouter tes tirades
dormir tout contre toi, se balader à deux
et voir le monde ensemble pour le rendre moins fade.
Puisque si tu voulais pleinement me revoir
tu saurais proposer une clé à ce puzzle
faire jour là où tu vois encore trop noir
et décider d’aller plus loin que sur le seuil.
Puisqu’à toi je me suis peu à peu dévoilée
puisque j’ai confronté tes troubles réticences
je raye en moi l’envie sourde de te retrouver
car je me dois de faire preuve de clairvoyance.
Cécile Carrara