Conclusion
J’ai rêvé les amours divins,
L’ivresse des bras et des vins,
L’or, l’argent, les royaumes vains,
Moi, dix-huit ans, Elle, seize ans.
Parmi les sentiers amusants
Nous irons sur nos alezans.
Il est loin le temps des aveux
Naïfs, des téméraires voeux !
Je n’ai d’argent qu’en mes cheveux.
Les âmes dont j’aurais besoin
Et les étoiles sont trop loin.
Je vais mourir saoul, dans un coin.