A Victor Hugo

Charles Gill
par Charles Gill
0 vues
0.0

Maître, comme il revient souvent, l’anniversaire
Des monarques puissants dont le règne éphémère,
Après quelques printemps, au tombeau doit finir ! …
Il faut qu’un siècle passe avant que nous revienne
Ton jour de fête, ô roi de la pensée humaine
Dans l’immense avenir !

Il suffit, pour marquer la fuite des années
S’engouffrant dans l’abîme avec nos destinées,
Qu’un monde, par un astre en l’éther emporté,
Ait parcouru l’ellipse où son disque s’engage.
Mais les ans sont trop courts : les siècles comptent l’âge
De l’immortalité !

Te voici donc au seuil de ton apothéose ;
Un autre temps redit la chanson grandiose
Que sur la lyre d’or ton génie accorda.
L’Océan a clamé ton nom à notre plage ;
Puisse sa grande voix te rapporter l’hommage
Du lointain Canada !

Et si notre vivat aux bravos se marie,
C’est que nous chérissons la langue et la Patrie
Que tu couvres de gloire avec tes chants vainqueurs :
C’est bien ton verbe noble à la mâle cadence
Qui vibre dans nos voix, c’est bien ta noble France
Qui vibre dans nos coeurs !

Malgré les faibles sons d’une lyre inhabile,
Nous voulons célébrer ton oeuvre indélébile,
En des vers fugitifs que guette le néant,
Pardon, si notre Muse, ô maître, ambitionne
Cet orgueil d’élever sa modeste couronne
Jusqu’à ton front géant !

Charles Gill

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Charles Gill

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Laissez la muse vous guider, comme elle l'a fait pour Lamartine. Commentez et émerveillez-nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Charles Gill

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.