Souvent, le front posé sur tes genoux…

Charles Guérin
par Charles Guérin
0 vues
0.0

Souvent, le front posé sur tes genoux, je pleure,
Plus faible que ton coeur amoureux, faible femme,
Et ma main qui frémit en recevant tes larmes
Se dérobe aux baisers de feu dont tu l’effleures.

‘ Mais, distu, cher petit enfant, tu m’inquiètes ;
J’ai peur obscurément de cette peine étrange :
Quel incurable rêve ignoré des amantes
L’Infini metil donc au coeur de ces poètes ? ‘

Il ne faut plus parler, ma bienaimée. Ah ! laisse…
La douceur de tes doigts à mes tempes me blesse.
Sache qu’il est ainsi d’immenses nuits d’étoiles

Où j’implore, malgré mon coeur, que tu t’éloignes,
Où ta voix, tes serments, ta bouche et ta chair nue
Ne font qu’approfondir ma détresse inconnue.

Le coeur solitaire

Charles Guérin

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Charles Guérin

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Chaque commentaire est une énigme à résoudre, comme un poème de Rimbaud. Participez à notre quête littéraire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.