Destin

Charles Le Goffic
par Charles Le Goffic
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Viens au soleil, mon doux ami : console-toi.
Efface de tes yeux la lune acariâtre.
Il fallait que la foudre incendiât le toit
Et que le vent soufflât sur l’atre.

Les clos d’Alésia ne sont-ils plus en fleur ?
Le drame magnifique et cruel devait être.
Ce n’est que dans le sang et parmi la douleur
Que l’auguste enfant pouvait naître :

L’enfant qui, mariant le sensible au divin,
Mira le rêve celte au fil latin de l’onde
Et, sous le plus léger des firmaments, devint
L’honneur et la beauté du monde.

Charles Le Goffic

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