La rivière endormie
Dans son sommeil glissant l’eau se suscite un songe un chuchotis de joncs de roseaux d’herbes lentes et ne sait jamais bien dans son dormant mélange où le bougeant de l’eau cède au calme des plantes
La rivière engourdie par l’odeur de la menthe dans les draps de son lit se retourne et se coule Mêlant ses mortes eaux à sa chanson coulante elle est celle qu’elle est surprise d’être une autre
L’eau qui dort se réveille absente de son flot écarte de ses bras les lianes qui la lient déjouant la verdure et l’incessant complot qu’ourdissent dans son flux les algues alanguies.