L’attendue
Je t’attendrai en haut de la plus haute tour où pleurent nuit et jour les absents dans le vent Quand les oiseaux fuiront je saurai que le jour est là marqué des pas de celle que j’attends
Complice du soleil je sens son corps mûrir de la patience aveugle et laiteuse des fruits ses froides mains de ciel lentement refleurir dans le matin léger qui jaillit de la nuit.