A madame de Ferrare
Me souvenant de tes bontez divines Suis en douleur, princesse, à ton absence ; Et si languy quant suis en ta presence, Voyant ce lys au milieu des espines. Ô la doulceur des doulceurs femenines, Ô cueur sans fiel, ô race d’excellence, Ô traictement remply de violance, Qui s’endurçist pres des choses benignes. Si seras […] Plus