Triste !… Triste !…
Souvent, lorsqu’au retour des mauvaises saisons
La mort a moissonné dans certaines maisons,
Les premiers jours passés, comme le veut l’usage,
J’y cours, me composant en chemin un visage,
Et roulant une ou deux phrases, dans mon cerveau,
Qui de la circonstance atteignent le niveau.
J’entre… Un charmant sourire accueille ma visite ;
Je regarde à deux fois, & ma parole hésite…
Après tout, les défunts m’étant indifférents,
Je tâche à n’être pas moins gai que les parents.