Où qu’aille le Soleil, il ne voit terre aucune
Où qu’aille le Soleil, il ne voit terre aucune,
Où les maulx que tu fais ne te facent nommer.
Mais de toy icy bas qu’en doit l’on presumer,
Quand de ton pere aussi tu n’as mercy pas une ?
Ta force en terre, au ciel, par tout le monde est une :
L’oiseau par l’air volant sent la force d’aimer,
Et les poissons cachez dans le fond de la mer,
Et des poissons le Roy, le grand pere Neptune.
Le noir Pluton, forcé par ta fléche meurtriere,
Sortit voir les rayons de l’estrange lumiere.
Ô petit Dieu, le ciel, l’eau, l’air, l’enfer, la terre,
Te crient le vainqueur ! Meshuy laisse ces traicts ;
Tu n’as plus où tirer : quand aura l’on la paix,
Si la victoire, au pis, n’est la fin de la guerre ?
Vers françois