À Éléonore (II)

Évariste de Parny
par Évariste de Parny
0 vues
0.0

Dès que la nuit sur nos demeures
Planera plus obscurément ;
Dès que sur l’airain gémissant
Le marteau frappera douze heures ;
Sur les pas du fidèle Amour,
Alors les plaisirs par centaine
Voleront chez ma souveraine,
Et les voluptés tour-à-tour
Défileront devant leur Reine ;
Ils y resteront jusqu’au jour ;
Et si la matineuse aurore
Oubliait d’ouvrir au soleil
Ses larges portes de vermeil,
Le soir ils y seraient encore.

Évariste de Parny

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Évariste de Parny

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Chaque commentaire est une boussole dans notre univers poétique. Orientez-nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Évariste de Parny

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.