Miaous

FaureMarcel
par FaureMarcel
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Par un temps blême à ne pas mettre un chat dehors,

Un matou miaulant, matait mes mites à mort.

Ce mistigri, mi-gris mi-blanc, cet angora

Se disait : le givre me prend les moustaches,

Et mes pieds, sans protection, au sol s’attachent.

Sans elles, à coup sur, je suis fait comme un rat.

 

Je vivais de ma plume, un chat sur les genoux.

J’avais quelque penchant pour les gentils minous.

J’offris donc, en cadeau, au ronronnant félin,

Ce qui cet hiver brut, fût de mes mains l’écrin.

J’irai vagabonder, vers Millau, la mi août,

Pour me refaire un stock de moufles à miaous.

 

FaureMarcel

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