Sonnet

Avatar
par François Le Métel De Boisrobert
0 vues
0.0

Grands monts qui menacez les cieux qui vous sont proches,
Vallons que le soleil prive de ses clartés,
Airs obscurs à nos yeux d’un nuage arrêtés,
Antres loin retirés du murmure des cloches ;

Os non ensevelis, précipiteuses roches,
Murs herbus, autrefois des hommes habités,
Et ores tellement de ruines emportés,
Que les loups et les ours redoutent vos approches ;

Grands rivages voisins des inutiles mers,
Je suis un pauvre esprit qui vient, dans vos déserts,
Plaindre les maux desquels je souffre les atteintes.

Privé du doux objet de ma sainte amitié,
Espérant émouvoir l’enfer à la pitié,
Si je ne puis fléchir le ciel avec mes plaintes.

François Le Métel De Boisrobert

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour François Le Métel De Boisrobert

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Les mots sont des étoiles qui illuminent notre ciel littéraire. Ajoutez votre lumière, comme Claudel.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de François Le Métel De Boisrobert

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.