Cancans
Traînant par les rues
Ses lourdes menstrues,
Fanfan
Demande à chacun
De lui planter un
Enfant.
Le cil en folie,
Fanfan la jolie
Te somme
De mieux pulluler.
O peuple zélé
Des hommes.
C’est beau de voir tant
De cœurs haletants
Qui battent !
L’homme est en gésine
Comme ses cousines,
Les blattes.
Fanfan l’enfanteuse
Obéit joyeuse
Aux lois –
Ronron patapon -De ses plus profonds
Emois.
Puis, l’esprit dément
Ce pullulement
Quand, quand
La mitraille inflige
Ses brusques, ses liges
Cancans.
Norge