Naufrage
Quand flanche à la vague
Tout le sainl-frusquin.
C’est grande noubague
Chez la gent requin.
Ce qui fit ripaille
Excessivement.
La panse et
Pentraille.
Les ameublements !
Les hauts baldaquins.
Quelle hostellcric
Pour les gueuscries
Des merlans taquins.
Bien sûr. c’est joli.
Sur les fonds de vase.
Les armoiraglases
En limba poli.
De plume ou de laine
Deux cents matelas
Pour les entrechats
Du peuple sirène.
Et vive la joie :
Dans l’Escurial turbots et lamproies
Se donnent un bal.
Mais quel soleil triste.
O triste et fraudeur
Est séminariste
De ces profondeurs
Malgré les harpistes
D’algue, exécuteurs
De concerts flatteurs.
Mais quel soleil triste.
Norge