Repas
Odeur de soupe à midi. «
Eh bonjour, belle joufflue.
Voici les maravédis
Que j’ai pris à la cohue ! »
Comme il est grand, le mari.
Comme il a de lourdes poches :
Mais les baisers qu’il décoche
Font trembler le canari.
La femme et l’enfant se taisent. (L’enfant va-t-il sangloter ?)
On entendrait une fraise
Rougir dans le saladier.
Un repas des plus loyaux :
Lui se pousse dans la glotte
De gros morceaux d’aloyau
A la sauce matelote.
Mais les miroirs sont brisés (Sans le moindre éclat de vitre)
Où l’aimable
Chat
Botte
Grugeait une gent bélître.
Les miroirs où tant d’oisellcs
Foisonnaient au buissonnet.
Tant de chevaux respiraient
Bellement par les nasclles !
Et le ruisseau se dessèche
Où souvent la
Biche au
Bois (Sans le moindre éclat de voix)
Venait boire un peu d’eau fraîche.
Norge
Nourriture