La lyre allumée
La nuit nous dure
En pure perte
Un chant fragile va se consumant
Par son effacement
Peut-être ouvrira-t-il le chemin
Sans chemin
À notre insu
Les sources nous escortent
En amont brûle l’inconnu
La montagne
Cache derrière son dos
Un lac tranquille où se reflète
Sa crête lumineuse
Telle une proue vers l’invincible été.