Au seigneur Christophle Plantin
pour estrenes le premier jour de l’an 1570
Ainsi que le Soleil qui les ans nous compasse
Au compas de son char l’autre ayant compassé,
Vient compasser cestuy apres le viel passé
Et d’un compassement l’un dedans l’autre enlace :
Ainsi mon Encyclie où meins cercles j’embrasse,
Au Compas de la plume ayant son Rond tracé,
Afin qu’au cours des ans il ne soit effacé
S’offre à ton grand Compas qu’encor il la retrace.
Le Compas de Phebus entre tous les Flambeaus
Seul des ans anelez mesure les aneaus ;
Le Compas de Plantin bien planté en son centre
Entre les Imprimeurs seul remporte le pris,
Et pource je luy donne et mes Cercles écrits,
Et ma FIGURE ELUE où mon nom sort et entre.
L’Encyclie des secrets de L’Eternité