Sans le savoir
Sans le vouloir, sans le voir même,
D’un cœur éveillant le poème,
On peut, hélas ! faire souffrir,
Faire vivre et faire mourir
Ce cœur qui dans l’ombre nous aime.
Tel, dans le sol que l’homme sème,
Aux jours d’Avril, le rayon d’or
Fait tressaillir, appel suprême,
A son insu, le grain qui dort.