Les Plus Lus

  • La Voie lactée

    Est via sublimis cœlo manifesta sereno, Lactea nomen habet, candore notabilis ipso. Hac iter est superis ad magni tecta tonantis, Regalemque domum. Ovide, Métamorphoses, livre I. À Victor Perrot Déesse, dans les cieux éblouissants, la Voie Lactée est un chemin de triomphe et de joie, Et ce flot de clarté qui dans le firmament Jette […] Plus

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  • La Cithare

    Déesse, dis comment ce fut le Roi, ton fils, Guerrier pareil aux Dieux, qui façonna jadis La Cithare, pieux vainqueur du fleuve sombre, Puis inventa les Chants soumis aux lois du Nombre, Envolés et captifs et gardant leur trésor Comme un voile fermé par une agrafe d’or ! Le soir baignait de feux les cimes […] Plus

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  • Despotisme éclairé

    Le pouvoir absolu coulait des jours exquis. Louis XV disait : « Pour divertir la Reine, il faudrait mettre une perruque au chimpanzé. » La Pompadour ne comprenait la poésie qu’accompagnée de gestes lourds et théâtraux. Je n’étais pas heureux car le Duc de Choiseul m’avertissait : « Nous allons perdre l’Amérique. » En route […] Plus

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  • L’homme à la nature

    Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure Qui pour quelques instants s’anima sous ta main ; Dans ton dédain superbe, implacable Nature, Brise à jamais le moule humain. De ces tristes débris quand tu verrais, ravie, D’autres créations éclore à grands essaims, Ton Idée éclater en des formes de vie Plus dociles […] Plus

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  • Épigrammes

    Traduites du latin d’Audoenus (Owen). Liv. I, . Ép. 30. Jeanne, toute la journée, Dit que le joug d’hyménée Est le plus âpre de tous ; Mais la pauvre créature, Tout le long de la nuit, jure Qu’il n’en est point de si doux. Liv. I, . Ép. 145. Les huguenotes de Paris Disent qu’il […] Plus

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  • Oraison

    Mort printanière. Nous t’avons donné notre plus belle femme. Femme-scandale qui a osé lever la main sur le Temple de servitude. Elle avait une voix toute neuve pour chanter nos amours inédites. Elle savait prédire les tempêtes et les jours de soleil et, quand elle riait, les corbeaux de notre tristesse prenaient la fuite Tôt […] Plus

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  • A mon père

    J’avais au pied des saints autels Courbé ma tête appesantie, La terre à mes regards s’était anéantie, Et, loin du séjour des mortels, Égaré dans ma rêverie, J’entendais une voix chérie M’appeler au céleste port…. Mais de l’airain sacré le son bruyant m’éveille, L’hymne du jour suprême a frappé mon oreille, Et j’entends retentir les […] Plus

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  • Romance mauresque

    Don Rodrigue est à la chasse. Sans épée et sans cuirasse, Un jour d’été, vers midi, Sous la feuillée et sur l’herbe Il s’assied, l’homme superbe, Don Rodrigue le hardi. La haine en feu le dévore. Sombre, il pense au bâtard maure, A son neveu Mudarra, Dont ses complots sanguinaires Jadis ont tué les frères, […] Plus

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  • Offrande

    Un sourire préalable Pour le mort que nous serons, Un peu de pain sur la table Et le tour de la maison. Une longue promenade A la rencontre du Sud Comme un ambulant hommage Pour l’immobile futur. Et qu’un bras nous allongions Sur les mers, vers le Brésil, Pour cueillir un fruit des îles Résumant […] Plus

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  • Le soir

    Le soir ramène le silence. Assis sur ces rochers déserts, Je suis dans le vague des airs Le char de la nuit qui s’avance. Vénus se lève à l’horizon ; A mes pieds l’étoile amoureuse. De sa lueur mystérieuse Blanchit les tapis de gazon. De ce hêtre au feuillage sombre J’entends frissonner les rameaux : […] Plus

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