La falaise
Du bord fleuri de la falaise
On voit la mer plate et sans rides,
Le tumulte du cœur s’apaise,
L’obscur de l’âme s’élucide.
Au bord venteux de la falaise
On respire un souffle rapide,
On s’allège, et plus rien ne pèse
Quand le rêve au vent se débride.
Au bord abrupt de la falaise
La terre sous mes pieds s’élide.
Les voix aimées soudain se taisent.
Devant moi s’est ouvert le vide.