A Germaine Chéron
Mâchoires ouvertes sur l’abîme
Et les fondrières comme des méditations
Dépassées et survolées par le défi larvaire encore
de ma route
Je suis à mi-chemin des glaciers
Blasphématoires de la torpeur
Mais je m’éveille agonisant
Avec le calme de celui qui a trouvé la mer informe
des cataclysmes
Nuages aurifiés par l’orage
Cernes violacés des pics et des vents décharnés
Qui transpercent à la fois ma chair
Et le soleil de dieu