A Roger Bésus
J’ai divagué aux antipodes
De toutes les littératures
Et je songe à la vie future
Comme un bien inutile exode
Un grand voyage est en moi-même
Qui me conjure à chaque automne
De laisser là tout ce qui m’aime
Tout ce que j’aime, et qui m’étonne
De partir comme feuille au vent
Et de reprendre en mon exil
La voix des flots, la voix du vent
Pour en faire un grand chant viril