Au bord de l’automne
Au bord de l’automne
Je suppute comme un joueur malchanceux
La chance horrible et la solitude qui monte en
rumeur avec le vent de l’équinoxe
Qui me semble la voix même de la plainte et de la
terreur
L’hiver taré se lève
Et nous flagelle et nous détruit le pâle été qui fut
débordé dans la fatalité
Et dans nos vies même par un oiseau de proie
Bloc avec des ailes
Bec avec du sang
Myriades de miroirs crevés par des alouettes dont le
chant n’est plus reconnaissable