Délire sans nom
Délire sans nom fantastique bonheur
Je reste seul quand ta voix s’est tue
Immobile et malade le visage abîmé par la nuit
Mes oreilles assourdies par ta voix
Délire sans nom mes bras sont retombés
Et je suis à nouveau comme celui qui a peur
Des êtres et des formes
Ma lutte terrestre est sans gloire
Mais je connais les hommes
Et je reprends seul la marche nécessaire
Le visage durci par ton absence
Mille années c’est le prix de mon attente
Et la douleur n’a pas de prise sur ma foi
Moi qui vais à l’avant illuminé
Les mortes se souviennent de moi