Du temps la fin m’échappe
Du temps la fin m’échappe
Mon coeur s’est esseulé
Et je suis sous la trappe
Que je porte exilé
Introuvable la rue
Où était ce passé
Acre volupté bue
Goût jamais plus bissé
La chambre était malsaine
Les draps avaient servi
Et j’étais bien en peine
Et malheureux-ravi
Entre mes bras, nue toute…
Et la pluie sans fin
Aux carreaux goutte à goutte
Dans le jour incertain
Nous écoutions les heures
Sans entendre le pas
Du Temps qui vous efffleure
D’avant-goût du trépas
Et même la tristesse
De ce mal accompli
Augmentait la tendresse
La caresse et l’oubli