Huma Toca Lora Sora
Huma Toca Lora Sora
rada, maca, ha ha ha ha
Que me reste-t-il à défendre?
Antonin Artaud n’est plus
Il n’y a plus rien à défendre
Sa mort me fut un grand coup
Dans mon être pur et sanglant
Et je ne reconnaîtrai pas l’usage absurde des mots
Quand l’homme qui n’est plus me disait
D’écrire sans me servir des mots
Je sais que l’on m’attaquera
Comme un fou ou un assassin
J’ai été foudroyé, je suis mort
Le 11 août 1947