Ici il y a l’indéterminé
Ici il y a l’indéterminé
Toute la misère éclatante
Des pans entiers écroulés du sommeil
Des lézardes et des rigoles de boue glacée
Et des paroles haletantes qui se maintiennent
Comme des feux follets
Comme la prescience de nos cris de haine
Ici il y a le tabernacle du mépris
Et nos vies somnambuliques
Nos yeux hagards et révulsés
Nos habitudes de grands échafaudages de poutrelles
et de planches
Ici il y a les glaciers infranchissables
Du sarcasme et de la folie
Ici il n’y a rien qui soit au monde