Il faudra donc laisser s’éteindre toute cette chaleur
Il faudra donc laisser s’éteindre toute cette chaleur
Ultime d’une jeunesse dont l’accomplissement fut
profané
Alors que nous étions déjà dans la lumière
Alors que déjà se déchirait pour nous le voile opaque
Et que la nuit était saisie d’un rayonnement
Que l’aube tamisait de brouillard
Et je voyais des ailes immenses
se déployer au fond de mon désir comme le vol
De nos lèvres sur les hauteurs