Il y a toujours quelqu’un placé près de l’échiquier
Il y a toujours quelqu’un placé près de l’échiquier
Quand la partie n’est plus limitée qu’à quelques pièces capitales
Le jeu s’effare dans le silence ouvert de l’abîme
La main se crispe et le visage se déchire
Le gagnant sera précipité sanglant avant la chute
Le vaincu sera précipité sanglant de sa défaite
Mais le temps ricane impitoyablement ricane
Avec son masque de famine
Pendant que la main qui va signer le pacte oblitéré par la grimace du néant
Ne ressemble encore qu’à ce cri d’effroi
Comme un pieu dans ma conscience à vif