Je me dresse sur le pont diabolique du réel
Je me dresse sur le pont diabolique du réel
Pour le seul désir qui me semble situé sous le vent
Comme notre amour absolument pareil comme
notre amour
A la propulsion d’une contention qui recule
l’éclatement
De jour en jour je me dresse débridant les chairs qui
retombent
Écartant le misérable infini de nos défaites
Qui s’accroît comme une toile d’araignée tissée avec
les nerfs
Tissée avec les jours qui se décomposent dans le
présent
Je suis à la barre et sur le pont
Je suis l’homme de barre
Je suis devant le foyer qui est le cœur du mouvement
Et mon torse est mouillé d’embruns
Et mon torse est noirci de charbon