Je n’ai rien à perdre ni à gagner
Je n’ai rien à perdre ni à gagner
Je suis fou de croire à la fausse altercation du temps
Qui ne me concerne pas
C’est comme si je m’étais battu à l’arme blanche
avec des fantômes
Mes blessures ne sont que buée légère
En regard de la montée souterraine des débris glacés
Que le brouillard aventure comme un masque
Le traumatisme pernicieux de l’incertaine durée
Et sans pitié pour la chute verticale
Et le lit granuleux nous dispensera une tendresse
que l’amour ne nous a pas donnée