Je vois le monde à travers un abîme
Je vois le monde à travers un abîme où je tombe.
Aujourd’hui, tout est remis en question, ma vie est
menacée. Un ouragan s’est déchaîné. J’ai écrit ces
poèmes pour fixer les années tragiques. Quand la vie
avait encore une raison d’être. et que je traversais
Paris avec Artaud. Tout résonnait, la joie était présente
dans la douleur.