Quand je suis présent
Quand je suis présent
Les vivants s’éloignent, les ombres se rapprochent
La joie contracte ma face comme un grand mal
Et brûle le silence assourdissant des vivants
Et je sais que les temps sont venus
Mes paroles n’ont pas besoin de résonnance
Pour dominer le bruit des foules
Ou le fracas des eaux sur les rivages
Et je sais que les temps sont venus
Et que mes mots contiennent enfin la permanence.