Un bruit de houle qui m’enlève
Un bruit de houle qui m’enlève
Un fracas d’étincelles perdues dans la lumière
Et des fragments de rêves comme des voix.
La joie répandue à profusion par mon délire
Et le monde agrandi soudain jusqu’à mon coeur
Le monde circonscrit entre des flots
Et des bras jeunes et vierges qui multiplient
Sur des éternités sans espace et sans voix.
Un visage frémissant qui me réclame
Abandonné à des efforts d’absolu
Entre le ciel et l’eau qui nous protègent:
Rencontre fortuite et qui me perd
Avec la déraison des voix balbutiantes et pures
Et mon amour
Mais sans rien d’humain qui me délivre
Que cette joie répandue à profusion par mon délire
Et morte avec les ombres dans un grand bruit de
voix