Un monde sans issue est né d’un étrange paroxysme
Un monde sans issue est né d’un étrange paroxysme
Et d’une horrible lutte avec l’hiver
Avec le temps avec nos doigts engourdis de froid
Et le printemps nous verra de retour
Comme des esprits hantés par d’incommunicables rêves
Nous avons vécu des jours de fièvre
Et d’insolence hagarde
Et nos vies transparaîtront comme ces étoiles
Mortes depuis le début du commencement
Mais dont la lumière s’est gardée dans le miroir
D’une indicible résurrection.
6 Mars 1947