Ville creusée au burin des larmes
Ville creusée au burin des larmes et des cris de
haine
Je connais ton labyrinthe menaçant
Je connais la perte de tes détours
Car j’ai fait éclater mon cœur
Dans ton tourbillon de sanglots
il ne me reste qu’à forger ce coin d’acier
A la fureur destructrice où se rejoignent les lamentations
Du fleuve souterrain de l’espace
Comme une fresque qui se refléterait dans le miroir
De ma furieuse survie