Ville tu es toujours la même
Ville tu es toujours la même
Si désemparée d’attendre des hommes qui te
reviennent
Des hommes qui te comprennent
Et triste d’une joie amère et sauvage
Ville dégrisée qui se révolte au bord d’un monde
Ville qui comprend les hommes aux visages invisibles
Les rares hommes comme des fantômes
Dernier sursaut avant les larmes
D’une jeune fille nue et désespérée par des caresses
sans grandeur
Des caresses retirées de l’amour
Pour toujours retirées de l’amour