Vos deux présences
Vos deux présences
Alternent ma douleur et confondent ma vie
Et je reste immobile avec ma face aveugle et mes
bras morts
A soudoyer mon rêve d’absolu qui ronge mon
silence
D’un Mal qui me détruit sans m’accomplir.
Et si l’une de vos vies m’appelle dans la nuit
Je meurs avec le jour de l’autre qui m’efface
Et je reviens à des moments pareils à des douleurs
Écartant comme un damné le choix de tout amour.