Le fil des jours
La vie de Loris tient encore le bon (si l’on peut dire) bout de ce fil tendu à Paris, du centre à la périphérie.
En équilibre libre et sans cesse menacé il a marché, dansé, chanté sur lui, mais c’était un fil barbelé et trop souvent Loris est tombé. Ses dessins sont les radios des cicatrices de sa vie.
L’humour appartient à tout le monde même si personne n’en sait rien.
Celui de Loris n’appartient qu’à lui. De même que les mémoires, les lettres de Bibi Lolo de Saint-Malo, en Italie à Tahiti, n’appartiennent qu’à ses amis.
(Octobre 1975)