Thestylis

Jean Aicard
par Jean Aicard
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Un dimanche matin, mettant la veste à bas,
Les garçons, montrant nus les muscles de leurs bras,
Jouent aux boules, ou bien, corps à corps, à la lutte.
L’un, entouré d’enfants, se façonne une flûte,
Et leur dit, abaissant et relevant les doigts,
Comment du roseau creux sort une douce voix ;
Il sait y retrouver (et tous prêtent l’oreille)
Les airs nouveaux, naguère apportés de Marseille
Par un tambourinaire habile et renommé.
Un autre, du désir de leur plaire animé,
Dans un cercle bavard de jeunes paysannes,
Grimpe en chantant au tronc lisse et droit des platanes
Tandis que dans la ferme, où l’on ne chôme pas,
L’ail odorant qu’on broie annonce le repas.

Jean Aicard

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