Les vents grondaient en l’air, les plus sombres nuages

Jean De Sponde
par Jean De Sponde
1 vues
0.0

Les vents grondaient en l’air, les plus sombres nuages
Nous dérobaient le jour pêlemêle entassés,
Les abîmes d’enfer étaient au ciel poussés,
La mer s’enflait des monts, et le monde d’orages ;

Quand je vis qu’un oiseau délaissant nos rivages
S’envole au beau milieu de ces flots courroucés,
Y pose de son nid les fétus ramassés
Et rapaise soudain ces écumeuses rages.

L’amour m’en fit autant, et comme un Alcyon
L’autre jour se logea dedans ma passion
Et combla de bonheur mon âme infortunée.

Après le trouble, enfin, il me donna la paix :
Mais le calme de mer n’est qu’une fois l’année
Et celui de mon âme y sera pour jamais.

Jean De Sponde

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Jean De Sponde

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Dans notre jardin de rêves, chaque commentaire est une fleur. Cultivez votre contribution.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.