Parmi des chênes, accoudée
Parmi des chênes, accoudée
Sur la colline au vert gazon,
Se dresse la blanche maison,
De chèvrefeuille enguirlandée.
A la fenêtre, où dans des pots,
Fleurit la pâle marguerite,
Soupire une autre Marguerite :
Mon coeur a perdu son repos…
Le lin moule sa gorge plate
Riche de candides aveux,
Et la splendeur de ses cheveux
Ainsi qu’un orbe d’or éclate.
Vatelle murmurer mon nom ?
Ironsnous encor sous les graves
Porches du vieux burg des burgraves ?
Songe éteint, renaîtrastu ? non !
Les Syrtes