Hier Fut la Fin
Hier fui la fin le chaos l’indiscernable.
Mais de l’horreur naquit le passage entre les blocs.
Vint le frisson secouant les rafales soubresauts de l’obscur.
S’avança le silence ordonnateur inventeur de pauses, d’oublis souverains.
Il fui permis de voir d’entendre d’accéder aux cimes froides où clame la clarté où lout commence avec la pointe et l’éclair le rythme el la faux le secret la fuite
joyeuse des temps, le cruel message à déchiffrer puis à déchirer à jeter, le peu à peu le bientôt le jamais encore l’ombre aux abois le peut-êlre les
lueurs futures
le feu qui grandit
le souffle
porteur de la parole.
Mais c’est le souffle aussi qui saura seul éteindre tout pour rendre à la
Nuit son empire.
Jean Tardieu