Les Plus Lus

  • Arbres

    En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles c’est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique mais la languie verte des arbres est un argot bien plus ancien Qui peut savoir ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des humains Les arbres parlent arbre comme les enfants parlent enfant Quand un enfant de […] Plus

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  • Le temps des noyaux

    Soyez prévenus vieillards soyez prévenus chefs de famille le temps où vous donniez vos fils à la patrie comme on donne du pain aux pigeons ce temps-là ne reviendra plus prenez-en votre parti c’est fini le temps des cerises ne reviendra plus et le temps des noyaux non plus inutile de gémir allez plutôt dormir […] Plus

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  • BofBof

    L’art poétique (Chant III)

    Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux ; D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la Tragédie en pleurs D’Œdipe tout sanglant fit parler les douleurs, D’Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous […] Plus

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  • Poème au temps qui passe

    Déjà s’en sont allées les saisons, les années, Déjà ont disparu les semaines les mois, Déjà se sont enfuies les heures surannées, Déjà sont confondus hier et autrefois. Déjà s’est envolée l’insouciante jeunesse, Déjà sont oubliés les erreurs, les conflits, Déjà sont adoucies les anciennes tristesses, Déjà sont consolés les peines les soucis. Déjà passe […] Plus

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  • BofBof

    Lesbos

    Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers, languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l’ornement des nuits et des jours glorieux, Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers sont comme les cascades Qui se jettent sans peur dans les gouffres […] Plus

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  • Ma seule amour

    Ma seule amour, ma joye et ma maistresse, Puisqu’il me fault loing de vous demorer, Je n’ay plus riens, à me reconforter, Qu’un souvenir pour retenir lyesse. En allegant, par Espoir, ma destresse, Me couvendra le temps ainsi passer, Ma seule amour, ma joye et ma maistresse, Puisqu’il me fault loing de vous demorer. Car […] Plus

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  • Fantômes

    I. Hélas ! que j’en ai vu mourir de jeunes filles ! C’est le destin. Il faut une proie au trépas. Il faut que l’herbe tombe au tranchant des faucilles ; Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles Foulent des roses sous leurs pas. Il faut que l’eau s’épuise à courir les vallées […] Plus

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